Sur le divan de Gildas François, Tapissier Décorateur
Après 7 années d’études dans le domaine de la psychanalyse, Gildas François a considérablement changé d’orientation et entamé une formation de Tapissier Décorateur en Loraine. Rencontre avec celui qui a pour habitude de dire qu’il est « passé du divan à sa conception »
Quelle est la qualité première d’un bon tapissier ?
Il s’agit selon moi de l’attention portée au détail, la finition, la précision. Le savoir-faire est la base de ce métier.
Quels services apportez-vous à vos clients pour vous distinguer ?
Sans aucun doute la création. Je suis très à l’écoute de mes clients, de leur moindre volonté. Toutes les créations sont faîtes sur-mesure. Je travaille beaucoup le fauteuil-feutre avec des feutres découpés en lamelles dans une très grande variété de coloris.
Quelles références/pièces de mobilier sont les plus demandées, aujourd’hui et pourquoi ?
La demande est d’une telle variété, il n’y a pas vraiment de produit type. Les demandes vont du fauteuil Louis XVI très classique, au mobilier très design des années 50. Je remarque actuellement un phénomène de mode, grâce à internet, sur les fauteuils années 50/60. Toutefois Le fauteuil crapaud reste très demandé et en ce moment je travaille sur un Barcelona.
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Votre rêve décoratif ?
Sans aucun doute l’Elysée sous Pompidou. A l’époque le mobilier était signé Pierre Paulin. Un style qui est d’ailleurs beaucoup repris actuellement.
Votre animal préféré ?
Le perroquet pour son intelligence, son chant, ses couleurs…
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Mais alors pourquoi le Coq et le crapaud ?
Le nom provient d’une fable, que j’ai écrite, à partir d’un fauteuil, mon premier fauteuil crapaud recouvert d’un tissu « pied de coq »…