Venue de l’Egypte des pharaons, la passementerie est arrivée en France au Moyen-Age.
Elle représente les ouvrage de fils (soie, or, argent, coton, laine, lin, fibres synthétiques) destinés à la décoration. La frange fut le premier article de passementerie et très vite elle s’enrichie de glands, de câblés, de galons, de cartisanes, de crêtes et de noms poétiques comme : migrets, griffes, jasmins, cocorinettes…
Un savoir-faire rare
La passementerie représente un art de vivre, où l’excellence est de rigueur.
Et dans ce domaine, la France possède une longue tradition depuis parfois plus d’un siècle. Ces entreprises perpétuent de générations en générations un savoir-faire inégalé, recherchant avant tous des compétences artisanales, transmises par le biais de l’apprentissage qui dure 10 ans environ.
Métier de patience et de compétence unique, il faut, par exemple de 2 à 400 heures de travail à l’établi ou sur des métiers traditionnels en bois, pour une embrasse de la plus simple à la plus élaborée, pour une crête à nœuds d’amour… Très proche de la haute couture, chaque œuvre est quasiment unique.
Son utilisation
L’embrasse relève élégamment un rideau, le gland orne délicatement une clef (porte-clefs, armoire). Franges, marabouts, crêtes, galons architecturent, soulignent un détail d’un canapé, d’un chemin de table, d’un rideau et apportent une touche personnelle.
La passementerie, un art du décor très actuel
Aujourd’hui, la passementerie sait s’adapter, se moderniser, les couleurs sont vives ou douces, s’harmonisant parfaitement aux tissus d’aujourd’hui, l’esprit résolument en adéquation avec les décors actuels.
Certaines embrasses, par exemple, sont à mémoire de forme et permettent de créer des designs très graphiques.
S’adaptant à nos univers, les passementiers ont également développés des collections outdoor et collaborent avec des designers.
La passementerie, un univers de rêve accessible, qui a su marier tradition et modernité.